Les mutations du travail peuvent-elles expliquer la crise du syndicalisme à elles seules?

Le sujet fait appel aux notions vues dans le chapitre des conflits sociaux.

La problematique: Les mutations du travail peuvent-elles expliquer la crise du syndicalisme à elles-seules?

La réponse à cette problématique est nuancée : il faut montrer que la crise du syndicalisme est dûe aux mutations du travail mais aussi montrer les autres facteurs de cette crise.

Plan proposé:

I- Les mutations du travail sont les principales causes de la crise du syndicalisme.

A- Les individus vivant dans la précarité sont peu syndiqués car ils ne restent pas durablement dans l'entreprise et parce que leurs intentions divergent des salariés ayant un emploi stable qui eux sont représentés par des syndicats.

B- Le rapport de force en faveur de l'employeur depuis les années 1980 n'incitent pas les salariés à se syndiquer à cause des dangers que sont la précarité et du chômage.

C- Les nouvelles formes d'organisation du travail ont individualisé les carrières et le déclin de la classe ouvrière, revendicatrice ont pour effet d'affaiblir la culture syndicaliste.

II- Mais, la crise du syndicalisme ne s'explique pas seulement par les mutations du travail.

A- La montée l'individualisme conduit à calculer le rapport coûts/avantages et si celui est désavantageux, l'individu n'est pas incité à participer aux activités syndicales.

B- Les syndicats sont concurrencés à partir des années 1980 par des coordinations qui apparaissent plus proches des préoccupations des individus.

C- Les nouveaux mouvements sociaux dépassent le cadre traditionnel du syndicalisme.

                                                                                                                                                                                 A.Br.